“J’aime pas lire” : la fin d’un tabou français
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La lecture traditionnelle n’a plus la côte. Tandis que la lecture audio monte en flèche et que le podcast et le livre audio font un carton. On peut désormais ne pas aimer lire et être (quand même) quelqu’un de bien ! Même en France...
“J’aime pas lire”. La phrase que tous les parents ont entendue 400 fois. La phrase taboue dans un pays comme la France où la lecture est érigée en art absolu (et la littérature qui va avec). Pourtant, savez-vous que 30% de la population a une préférence cérébrale pour l’audio ? Autrement dit - si on grossit le trait : 30% de la population n’aime pas lire !
Et quand on dit 30% de la population on parle de la population mondiale: cette préférence cérébrale concerne tout le genre humain. C’est une préférence d’apprentissage : une personne auditive retiendra mieux un message si elle l’écoute que si elle le lit (ce qui ne veut pas dire qu’elle ne peut pas mémoriser autrement). C'est-à-dire qu’elle apprendra mieux avec l’audio qu’avec l’écrit. Ce sera plus agréable pour elle, plus fluide.
30%, c’est beaucoup. Une personne sur trois quasiment. Vous vous sentez concerné.e ? Si oui, on espère que maintenant vous vous sentez moins seul.e…
Le constat est sans appel : rien qu’en France (la Patrie de la littérature !) la baisse de la lecture est constante dans la population depuis 1988. Et c’est une étude du Département des Etudes, de la Prospective et des Statistiques du Ministère de la Culture qui le démontre (citée par l’excellent Actuallité dont vous pouvez écouter l’article ici) : 62% de la population a lu au moins un livre au cours de l’année passée en 2018...contre 73% en 1988. Baisse constante et régulière. Effrayante ou pas, cette baisse est une réalité. Et elle concerne encore plus fortement les jeunes populations : 59% seulement des 15-24 ans ont lu au moins un livre au cours de l’année (et on ne dit même pas s’il fait 300 pages ou 25) !
Il y a beaucoup de raisons qui peuvent nous éloigner de la lecture :
La lecture traditionnelle n’a plus la côte. Tandis que la lecture audio monte en flèche et que le podcast et le livre audio font un carton. On peut désormais ne pas aimer lire et être (quand même) quelqu’un de bien ! Même en France...
“J’aime pas lire”. La phrase que tous les parents ont entendue 400 fois. La phrase taboue dans un pays comme la France où la lecture est érigée en art absolu (et la littérature qui va avec). Pourtant, savez-vous que 30% de la population a une préférence cérébrale pour l’audio ? Autrement dit - si on grossit le trait : 30% de la population n’aime pas lire !
Et quand on dit 30% de la population on parle de la population mondiale: cette préférence cérébrale concerne tout le genre humain. C’est une préférence d’apprentissage : une personne auditive retiendra mieux un message si elle l’écoute que si elle le lit (ce qui ne veut pas dire qu’elle ne peut pas mémoriser autrement). C'est-à-dire qu’elle apprendra mieux avec l’audio qu’avec l’écrit. Ce sera plus agréable pour elle, plus fluide.
30%, c’est beaucoup. Une personne sur trois quasiment. Vous vous sentez concerné.e ? Si oui, on espère que maintenant vous vous sentez moins seul.e…
Le constat est sans appel : rien qu’en France (la Patrie de la littérature !) la baisse de la lecture est constante dans la population depuis 1988. Et c’est une étude du Département des Etudes, de la Prospective et des Statistiques du Ministère de la Culture qui le démontre (citée par l’excellent Actuallité dont vous pouvez écouter l’article ici) : 62% de la population a lu au moins un livre au cours de l’année passée en 2018...contre 73% en 1988. Baisse constante et régulière. Effrayante ou pas, cette baisse est une réalité. Et elle concerne encore plus fortement les jeunes populations : 59% seulement des 15-24 ans ont lu au moins un livre au cours de l’année (et on ne dit même pas s’il fait 300 pages ou 25) !
Il y a beaucoup de raisons qui peuvent nous éloigner de la lecture :
- à commencer par un sentiment d’illégitimité, le “les livres ce n’est pas fait pour moi”.
- mais également le fait qu’on soit forcé à le faire pendant les études.
- Cela peut venir aussi d’une fâcheuse tendance à s’endormir sur son bouquin (résultat, le lendemain, on doit reprendre quelques pages en arrière et on n’avance jamais !).
- La lecture ça fatigue aussi les yeux et vu que nos yeux sont accaparés par les écrans, on préfère les reposer à autre chose…
- Ou alors tout simplement que nos vies contemporaines ne nous laissent même plus le temps d’ouvrir un bouquin.
Chacun ses raisons. Quoiqu’il en soit, chez elocance, nous militons pour la fin du tabou : il n’y a pas de honte à ne pas aimer lire ou à ne plus pouvoir le faire ! Car la bonne nouvelle, c’est qu’il y a plein de solutions disponibles aujourd’hui pour tous ceux qui veulent quand même être au contact de la connaissance.
L’autre bonne nouvelle c'est qu'il est “socialement beaucoup plus facile de dire aujourd'hui que l'on n'aime pas lire, par rapport à il y a 40 ou 50 ans. L'intériorisation de la norme est moins forte”, expliquait Philippe Coulangeon, sociologue, au micro de Léa Salamé sur le podcast Débat de Midi de France Inter (à réécouter ici). D’ailleurs, certains n’hésitent plus à le clamer haut et fort et - le comble - à l’écrire sur leur blog, comme ce pédagogue américain (lire son excellent article ici, ou l’écouter là, en anglais). Désormais, on assume !
Du coup, il n’y a plus qu’à : podcast, audiobook, synthèse vocale et lecteur de texte comme le propose elocance, il existe une myriade de solutions pour accéder à la connaissance contenue dans les textes sans avoir à les lire avec les yeux. Mais en les lisant avec les oreilles. Car ne pas aimer lire ne veut pas dire ne pas aimer apprendre. Ça, ce serait une autre histoire…
Alexis Botaya
Co-fondateur d’elocance
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