Apprendre à parler en public : les 8 trucs infaillibles
Après 1 an de chroniques TV hebdo en direct sur l’émission de William Leymergie (C8) et pas mal d’interviews pour la sortie d’elocance, Alexis cofondateur d’elocance a mis noir sur blanc ses meilleures stratégies pour apprendre à parler en public, récoltées auprès des meilleurs de la TV. Pour capter son audience, la garder attentive et faire passer son message avec succès.
Que vous ayez peur de parler en public ou que cherchiez simplement une réponse à comment parler en public, vous trouverez forcément un conseil pour vous. Voici les 8 règles à connaître absolument.
Tout écrire à 100%... mais ne surtout pas débiter son texte ! Pour Alexis, la chose est claire : « il faut évidemment beaucoup se préparer. Ceux qui pensent que à l’heure H ils seront les meilleurs s’ils improvisent, se trompent complètement. Par exemple à la Télé, vous avez 4 à 5 caméras pointées sur vous, des chroniqueurs qui vous regardent droit dans les yeux, l’éclairage braqué sur vous, la clim’ à fond dans le studio et souvent une chaise inconfortable pour tout support avec une oreillette qui vous souffle que vous devez accélérer car on prend du retard. Si vous pensez que dans ces conditions on peut improviser, vous êtes garanti de vous planter ! ».
Réussir votre prise de parole en public, n’est donc pas une histoire d’improvisation ou de naturel, mais bien au contraire d’ultra-préparation. « C'est ça la clé : avoir tellement bien préparé qu’en fait on peut se permettre de s’amuser et de s’écarter de ce qui était prévu. Pour y revenir si besoin » explique Alexis. « C’est un exercice d’équilibriste. Pour se permettre de quitter le fil des yeux, pour regarder devant soi ou jongler, il faut connaître la position du fil parfaitement ! »
Tip : Ecrire tout, comme si vous deviez lire votre speech le moment venu. Puis surligner les passages importants. En vous assurant que ces passages s’enchaînent bien d’un point de vue logique.
Lorsqu’on se prépare à parler en public, il est toujours difficile de savoir à l’avance ce que donnera son texte à l’oral. Car rappelons-le : pour l’instant, vous n’avez qu’écrit un texte ! Mais écrire, ce n’est pas dire. Et il arrive qu’un texte préparé pour être lu avec les yeux, ne sonne pas parfaitement en audio.
Donc il est essentiel, une fois que votre rédaction est finie et que vous êtes satisfait du résultat, de vous donner la possibilité d’écouter votre texte. C’est comme cela que vous pourrez identifier des formulations qui semblent très bien écrites, mais qui à l’oral sont lourdes et ne sonnent pas naturelles. Ecouter votre texte, c’est une façon hyper simple et hyper efficace de repérer ces passages à modifier.
Tip : travaillez sur un éditeur de texte comme Word. Enregistrez votre travail. Puis allez dans votre compte elocance et importez le document grâce au bouton. Lancez l’écoute grâce à sa fonction text to speech et concentrez-vous sur les enchaînements, la musique, la fluidité de l’ensemble. Il ne vous reste plus qu’à noter les formulations ou les enchaînements qui nécessitent d’être corrigés ! Merci elocance ! 😉
Une fois que votre texte est prêt, que vous avez surligné les passages importants – qui doivent correspondre aux messages clés que vous souhaitez faire passer, alors le plus dur est fait. Car à partir de là, il ne vous reste plus qu’à répéter, répéter, et répéter encore.
L’objectif de cette étape, ce n’est pas d’apprendre par cœur, mais bien d’apprendre l’enchaînement des idées. Ce n’est pas du tout pareil. Vous devez absolument savoir comment s’enchaînent les passages importants, les messages clés que vous voulez faire passer, et que vous avez surlignés.
Tip : rédigez et apprenez par cœur uniquement les transitions. Et gardez en mémoire les idées plutôt que leur formulation exacte. Cela vous aidera grandement à garder un discours naturel, et surtout à ne pas perdre vos moyens si vous perdez le fil !
Ce n’est pas la même chose de prendre la parole en public dans une réunion, ou sur une scène de théâtre devant 300 personnes ! Et bizarrement, c’est d’ailleurs plus facile devant 300 personnes que devant 10, car devant 300 on voit rarement le regard perçant et plein de jugement de ceux qui assistent à votre intervention…
Donc si vous le pouvez, en prévision du jour J, repérez les lieux. Demandez combien de personnes seront présentes, quel est le contexte de l’intervention, ce qu’elles s’attendent à entendre, etc. Ce sont autant d’éléments qui vous permettront d’être plus à l’aise le jour J pour parler en public, tout simplement car vous serez en terrain connu.
Il n’y a pas de règle à proprement parler, même si on se sent souvent gêné par ses bras. On aimerait presque ne pas en avoir, ce serait plus simple ! « Au lieu de les transformer en ennemis, faites-en des atouts. Parlez avec les mains. Ne les gardez pas croisées si cela vous met mal à l’aise. Exprimez-vous avec elles, elles vous aideront à trouver un équilibre » explique Alexis.
Tip : pour ceux qui préparent des interventions filmées ou Télé, et qui sont donc assis, vous pouvez tout à fait prendre un stylo dans les mains, et le garder dans une main fermée. C’est une forme de béquille, mais ça marche ! Et en plus ça donne à votre audience un sentiment de sérieux 😉.
C’est un des points clés d’une prise de parole en public réussie. Et comme le dit l’adage : « c’est à ses silences qu’on juge un acteur ». Le silence, ce n’est pas seulement une arme pour faire passer un message, ou mettre l’emphase sur quelque chose que vous venez de dire, ou un moyen pour ménager un suspense… C’est aussi une façon de remplir ses poumons pour ne pas tomber dans les pommes !
Aussi évident que cela puisse paraître, il faut prendre le temps de bien respirer une fois dans le cœur de l’action. Comme pendant une action sportive. Si vous ne le faites pas – et ça se voit régulièrement – vous allez très vite vous sentir essoufflé, et c’est la que la machine s’emballe, augmentant votre niveau de stress, et donc votre nervosité. Vous connaissez la suite…
Tip : prenez le temps de faire de grandes inspirations. Si vous ne respirez pas, votre audience ne respirera pas non plus (c’est l’effet des neurones-miroir), et très vite, elle va se sentir asphyxiée…par votre discours !
La règle est simple : « si vous pensez sourire trop, c’est que vous souriez juste ce qu’il faut ! » explique Alexis. C’est la règle absolue du chroniqueur Télé.
Avec chaque discours en public vient une forme de tension pour l’orateur. Cette tension peut se lire sur le visage. Vous forcer à sourire vous obligera à vous détendre, et embarquera aussi votre audience dans une écoute plus agréable.
Tip : vous ne souriez jamais assez quand vous faites un discours. Notez “sourire!” sur vos notes avant de commencer. Histoire de l'avoir constamment sous les yeux. Et entraînez-vous dès vos répétitions.
Vous êtes arrêté à un feu rouge, dans votre voiture. Vous voyez ce conducteur à votre droite qui parle tout seul… Dites-vous qu’il répète peut-être une chronique ou un discours !
Une fois que vous avez travaillé toutes les étapes précédentes, répétez, répétez, répétez. En gardant bien en tête la règle numéro 3 : ne jamais coller à votre texte.
Tip : profitez de chaque occasion pour travailler avec de l’audio ! En utilisant elocance par exemple : lancez l’écoute de votre document Word en faisant la cuisine, ou pendant une séance de sport. Ce sont des moments idéaux pour apprendre.
Louisa, PO chez elocance.
Que vous ayez peur de parler en public ou que cherchiez simplement une réponse à comment parler en public, vous trouverez forcément un conseil pour vous. Voici les 8 règles à connaître absolument.
Règle n°1 : Préparation ou improvisation ?
Tout écrire à 100%... mais ne surtout pas débiter son texte ! Pour Alexis, la chose est claire : « il faut évidemment beaucoup se préparer. Ceux qui pensent que à l’heure H ils seront les meilleurs s’ils improvisent, se trompent complètement. Par exemple à la Télé, vous avez 4 à 5 caméras pointées sur vous, des chroniqueurs qui vous regardent droit dans les yeux, l’éclairage braqué sur vous, la clim’ à fond dans le studio et souvent une chaise inconfortable pour tout support avec une oreillette qui vous souffle que vous devez accélérer car on prend du retard. Si vous pensez que dans ces conditions on peut improviser, vous êtes garanti de vous planter ! ».
Réussir votre prise de parole en public, n’est donc pas une histoire d’improvisation ou de naturel, mais bien au contraire d’ultra-préparation. « C'est ça la clé : avoir tellement bien préparé qu’en fait on peut se permettre de s’amuser et de s’écarter de ce qui était prévu. Pour y revenir si besoin » explique Alexis. « C’est un exercice d’équilibriste. Pour se permettre de quitter le fil des yeux, pour regarder devant soi ou jongler, il faut connaître la position du fil parfaitement ! »
Tip : Ecrire tout, comme si vous deviez lire votre speech le moment venu. Puis surligner les passages importants. En vous assurant que ces passages s’enchaînent bien d’un point de vue logique.
Règle n°2 : Ecoutez votre texte pour l’améliorer
Lorsqu’on se prépare à parler en public, il est toujours difficile de savoir à l’avance ce que donnera son texte à l’oral. Car rappelons-le : pour l’instant, vous n’avez qu’écrit un texte ! Mais écrire, ce n’est pas dire. Et il arrive qu’un texte préparé pour être lu avec les yeux, ne sonne pas parfaitement en audio.
Donc il est essentiel, une fois que votre rédaction est finie et que vous êtes satisfait du résultat, de vous donner la possibilité d’écouter votre texte. C’est comme cela que vous pourrez identifier des formulations qui semblent très bien écrites, mais qui à l’oral sont lourdes et ne sonnent pas naturelles. Ecouter votre texte, c’est une façon hyper simple et hyper efficace de repérer ces passages à modifier.
Tip : travaillez sur un éditeur de texte comme Word. Enregistrez votre travail. Puis allez dans votre compte elocance et importez le document grâce au bouton. Lancez l’écoute grâce à sa fonction text to speech et concentrez-vous sur les enchaînements, la musique, la fluidité de l’ensemble. Il ne vous reste plus qu’à noter les formulations ou les enchaînements qui nécessitent d’être corrigés ! Merci elocance ! 😉
Règle n°3 : Ne collez pas à votre texte. Mais collez aux idées.
Une fois que votre texte est prêt, que vous avez surligné les passages importants – qui doivent correspondre aux messages clés que vous souhaitez faire passer, alors le plus dur est fait. Car à partir de là, il ne vous reste plus qu’à répéter, répéter, et répéter encore.
L’objectif de cette étape, ce n’est pas d’apprendre par cœur, mais bien d’apprendre l’enchaînement des idées. Ce n’est pas du tout pareil. Vous devez absolument savoir comment s’enchaînent les passages importants, les messages clés que vous voulez faire passer, et que vous avez surlignés.
Tip : rédigez et apprenez par cœur uniquement les transitions. Et gardez en mémoire les idées plutôt que leur formulation exacte. Cela vous aidera grandement à garder un discours naturel, et surtout à ne pas perdre vos moyens si vous perdez le fil !
Règle n°4 : Bien étudier le contexte
Ce n’est pas la même chose de prendre la parole en public dans une réunion, ou sur une scène de théâtre devant 300 personnes ! Et bizarrement, c’est d’ailleurs plus facile devant 300 personnes que devant 10, car devant 300 on voit rarement le regard perçant et plein de jugement de ceux qui assistent à votre intervention…
Donc si vous le pouvez, en prévision du jour J, repérez les lieux. Demandez combien de personnes seront présentes, quel est le contexte de l’intervention, ce qu’elles s’attendent à entendre, etc. Ce sont autant d’éléments qui vous permettront d’être plus à l’aise le jour J pour parler en public, tout simplement car vous serez en terrain connu.
Règle n°5 : Que faire de ses mains ? Faut-il se déplacer ?
Il n’y a pas de règle à proprement parler, même si on se sent souvent gêné par ses bras. On aimerait presque ne pas en avoir, ce serait plus simple ! « Au lieu de les transformer en ennemis, faites-en des atouts. Parlez avec les mains. Ne les gardez pas croisées si cela vous met mal à l’aise. Exprimez-vous avec elles, elles vous aideront à trouver un équilibre » explique Alexis.
Tip : pour ceux qui préparent des interventions filmées ou Télé, et qui sont donc assis, vous pouvez tout à fait prendre un stylo dans les mains, et le garder dans une main fermée. C’est une forme de béquille, mais ça marche ! Et en plus ça donne à votre audience un sentiment de sérieux 😉.
Règle n°6 : Ménager ses pauses. Et donc respirer.
C’est un des points clés d’une prise de parole en public réussie. Et comme le dit l’adage : « c’est à ses silences qu’on juge un acteur ». Le silence, ce n’est pas seulement une arme pour faire passer un message, ou mettre l’emphase sur quelque chose que vous venez de dire, ou un moyen pour ménager un suspense… C’est aussi une façon de remplir ses poumons pour ne pas tomber dans les pommes !
Aussi évident que cela puisse paraître, il faut prendre le temps de bien respirer une fois dans le cœur de l’action. Comme pendant une action sportive. Si vous ne le faites pas – et ça se voit régulièrement – vous allez très vite vous sentir essoufflé, et c’est la que la machine s’emballe, augmentant votre niveau de stress, et donc votre nervosité. Vous connaissez la suite…
Tip : prenez le temps de faire de grandes inspirations. Si vous ne respirez pas, votre audience ne respirera pas non plus (c’est l’effet des neurones-miroir), et très vite, elle va se sentir asphyxiée…par votre discours !
Règle n°7 : Si vous êtes à la TV : souriez, souriez, souriez.
La règle est simple : « si vous pensez sourire trop, c’est que vous souriez juste ce qu’il faut ! » explique Alexis. C’est la règle absolue du chroniqueur Télé.
Avec chaque discours en public vient une forme de tension pour l’orateur. Cette tension peut se lire sur le visage. Vous forcer à sourire vous obligera à vous détendre, et embarquera aussi votre audience dans une écoute plus agréable.
Tip : vous ne souriez jamais assez quand vous faites un discours. Notez “sourire!” sur vos notes avant de commencer. Histoire de l'avoir constamment sous les yeux. Et entraînez-vous dès vos répétitions.
Règle n°8 : Répétez votre texte en conduisant. Ou en faisant un footing. Ou en cuisinant.
Vous êtes arrêté à un feu rouge, dans votre voiture. Vous voyez ce conducteur à votre droite qui parle tout seul… Dites-vous qu’il répète peut-être une chronique ou un discours !
Une fois que vous avez travaillé toutes les étapes précédentes, répétez, répétez, répétez. En gardant bien en tête la règle numéro 3 : ne jamais coller à votre texte.
Tip : profitez de chaque occasion pour travailler avec de l’audio ! En utilisant elocance par exemple : lancez l’écoute de votre document Word en faisant la cuisine, ou pendant une séance de sport. Ce sont des moments idéaux pour apprendre.
Bonus : voici encore quelques trucs de pro
- Captez un regard bienveillant dans l’assistance s’il y en a une. Et revenez vers lui régulièrement. Cela vous aide si vous commencez à stresser.
- Amusez-vous. C’est un jeu. Si vous avez l’énergie, votre audience l’aura aussi. Un discours réussi, c’est 80% d’émotion (ce que vous transmettez par votre gestuelle et votre énergie) et 20% de fond (ce que vous dites).
- Tâchez de commencer tous vos discours par une anecdote. C’est un moment qui permet à votre audience de se projeter dans ce que vous allez dire, et de créer un lien plus direct et personnel avec vous.
Louisa, PO chez elocance.
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